En se classant 9e (à 28’12″ du vainqueur Rodrigues) de la 9e étape du Dakar 2015, entre Iquique et Calama, David Casteu a gagné deux places au classement général ; il est maintenant 6e, à 1h31’26 du leader Coma.
« Charles Cuypers s’est cassé le col du fémur, raconte David au bivouac de Calama (Chili). C’était une étape très dangereuse, très longue et dure physiquement. Il fallait faire très attention, il y avait des rochers partout. Depuis le début, on n’a pas eu de repos, on rentre toujours très tard et on se lève tôt. Demain (mercredi, ndlr) on se lève à 4 heures du matin. Ça a beau être mon 12e Dakar, c’est particulièrement difficile. Je me sers de toute mon expérience. Je n’ai pas fait d’erreur de navigation. Tous se sont perdus et je les ai remis sur la trace. Je suis 6e au général. Faria a loupé un way-point, Duclos a cassé son moteur… Je suis donc le premier Français. Je vais crescendo et le Dakar n’est pas fini. Demain (mercredi, ndlr), c’est la première journée de la seconde étape marathon, avec 900 km à parcourir et un passage à 4 970 m d’altitude. Il reste encore trois grosses journées, il faudra être présent. »
David fait le point sur l’évolution de son Team : « Charles a chuté bêtement, il souffre d’une fracture du col du fémur, mais ça va. Nous ne sommes plus que trois dans le Team Casteu. Romain Souvignet s’est envolé ce matin pour la France car il doit se faire opérer de ses fractures du poignet et de l’épaule mais Jean-Christophe Menard, qui a cassé son moteur, reste avec nous pour nous soutenir. Charles Monier était très fatigué ; hier (lundi, ndlr), il a eu un problème mécanique sur le lac salé, un fil coupé à cause du sel. Il a réussi à réparer mais est arrivé tard dans la nuit. Il est fatigué mais reste dans la course. Thierry Domenach a loupé des check points ; il est très concentré sur son pilotage, mais commet des erreurs de navigation. Il a mal partout, mais il est là. »
Aujourd’hui, les motards et les quadeurs repartent donc pour la première partie de leur seconde étape marathon, entre Calama et Salta. Après la frontière chilo-argentine, c’est cette fois sur les Salinas Grandes, à plus de 3 600 mètres, que commence la spéciale du jour. L’altitude pourrait calmer les ardeurs et les moteurs ; seuls les plus robustes se départageront dans un final plutôt technique. De plus, sur le tronçon de liaison, le tracé emprunte le Paso de l’Acay, à 4 970 mètres.
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