C’est pour pallier le problème des infractions classées sans suite que des radars « double-face » vont progressivement être installés sur nos routes. Le premier du genre est actuellement en phase de test à Feyzin (Rhône).
Photo floue, absence de plaque à l’avant (dans le cas des deux-roues, par exemple), immatriculation illisible… Ce sont autant de raisons qui empêchent de poursuivre certains conducteurs ; et si l’on en croit la Sécurité routière, cela représente 38% des flashs. Avec les infrastructures actuelles, bon nombre de contrevenant s’en sort donc à bon compte, mais cela pourrait ne pas durer grâce à la nouvelle génération de radars qui s’apprête à fleurir au bord des chaussées.
Grâce à un système permettant de photographier simultanément l’avant et l’arrière du véhicule, ou l’avant puis l’arrière selon les dispositifs, il sera quasiment impossible de passer entre les mailles du filet, comme nous l’explique l’experte Auto Plus.
Radars double-face, qu’est-ce que cela va… par autoplus
Avant leur déploiement en 2016, les radars « double-face » sont testés en conditions réelles, et notamment sur la départementale 301 à Feyzin (Rhône), commune qui possède donc le premier modèle à cabine unique, c’est-à-dire avec les deux optiques réunies dans le même boîtier. En d’autres termes, lorsqu’un véhicule en excès de vitesse arrive à son niveau, il en flashe successivement l’avant puis l’arrière. Un deuxième radar de ce type devrait être installé ce mois-ci sur la départementale 6 à Lacanau (Gironde), tandis que deux modèles à double cabine (qui photographient simultanément l’avant et l’arrière du véhicule) devraient être posés au bord de la départementale 137 à Saint-Laurent d’Arce (Gironde) et de la départementale 6098 à Nice (Alpes-Maritimes).
Ces radars resteront actifs pour une durée minimum de trois mois, durant laquelle les conducteurs flashés ne recevront aucun procès-verbal.
Sources : Autonews.fr, Autoplus.fr, Sudouest.fr
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