Le mythique Solex, qui refait depuis peu son apparition dans nos rues, fait également son grand retour dans les usines françaises, puisqu’il est dorénavant assemblé à Saint-Lô, dans la Manche.
C’est la PME Easybike, propriétaire de la marque Solex depuis 2013, qui a pris la décision de relancer la chaîne d’assemblage du plus célèbre des vélomoteurs dans l’usine historique. Depuis le 12 janvier dernier, ce sont donc 30 salariés (contre 6 jusqu’alors) qui s’emploient à fabriquer la version 2.0 de l’engin : le Solex électrique.
Bien sûr, les pièces détachées ne sont pas fabriquées sur place, mais on note une réelle intention de la part d’Easybike de promouvoir le savoir-faire européen puisque les cadres et les jantes sont fabriqués par l’entreprise stéphanoise Mach1. Quant aux les moteurs électriques Bosch, ils sont produits en Allemagne et en Hongrie ; finalement, seuls les cadres proviennent d’Asie.
« Solex fait partie du patrimoine français, a déclaré Grégory Trébaol, Directeur général d’Easybike, pendant la conférence de presse de lancement du projet. C’est ce qui va nous permettre d’apporter quelque chose de différenciant par rapport à un simple vélo électrique. »
La société, qui souhaite produire cette année 3 500 Solex électriques sur le site de Saint-Lô, a annoncé que la commercialisation devrait débuter en février, avec un prix d’appel aux alentours de 1 500 €.
Le Solex fait son retour en France
Sources : Le Point, Consoglobe.fr
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